Rescapés: extrait n°7
Vous trouverez ici l'extrait n°7. je vous laisse le lire et me donner votre avis. Bonne lecture et à bientôt j'espère!!!
Je
m’avançais doucement et attentive au moindre bruit suspect, c’était la première
fois que je voyais cette pièce. Contrairement au reste de la maison, elle était
simplement décorée et meublée d’un bureau et d’une armoire, comment mon père
pouvait-il restait ici toute la soirée ? J’effleurais le bureau de mes
doigts, et décidais de commencer par fouiller le bureau, j’ouvris tiroir après
tiroir et observais méticuleusement leur contenu. Mais je ne trouvais rien, pas
la moindre trace sur les orphelins. Cela me soulagea et m’inquiéta en même
temps, soit j’avais mal compris la conversation, soit ces dossiers était bien
trop précieux pour être entreposés ici. Je fouillais donc l’armoire et son contenu,
et je fus à nouveau bredouille. En quelque sorte heureuse de n’avoir rien
trouvé de compromettant, je m’adossais au mur pour reprendre mes esprits.
Tout
à coup un morceau de la paroi du mur s’est enfoncé. Mince, je l’ai cassée
pensais-je sur le coup. Mais en observant plus attentivement je vis que l’on
pouvait en faire coulisser le morceau de mur, ce que je fis aussitôt. Derrière,
un très gros dossier était posé. Je le pris délicatement, faisant attention à
ne pas en faire tomber les feuilles et l’ouvris. Dedans il y avait une cinquantaine
de petits dossiers différents. Je refermais le dossier, et allais m’asseoir sur
le fauteuil près du bureau de mon père. Dans le premier dossier, il y avait la
photo d’un jeune garçon d’à peu près dix ans, enfin onze d’après les
informations écrites à côté. Sa photo était marquée à l’aide d’un tampon rouge
où il était inscrit « Eliminé ». Je fis alors défiler tous les
autres dossiers, des photos de jeunes enfants filles et garçons orphelins qui
toutes étaient marquées à l’aide du même tampon que la première. Le premier
garçon était le plus ancien de tous, il se nommait Davis White (Lui white, donc
blanc, et moi black, donc noir marrant non ? Bon ça va, ce n’est pas drôle,
j’ai compris) et apparemment avait été le premier éliminé par… mon père ?
Non c’est impossible… Je n’arrive pas à le croire. Comment aurait-il pu faire
une chose pareille ? Lui qui aime tant les enfants… je sais bien que ce
n’est pas lui qui aurait fait l’acte par peur de se salir les mains, ça c’est
sûr, mais c’est quand même lui qui a du donner l’ordre de les envoyer dans la
forêt. Bouh, quelle horreur, je ne pourrai donc plus jamais lui faire
confiance. Je fut à partir de ce moment-là que je décidais de faire tout mon
possible pour aider ces orphelins. Et pourquoi ne pas commencer par sauver ceux
encore en ville ? Je pourrais ensuite les emmener dans la forêt pour
rejoindre la communauté que les premiers orphelins semblaient avoir créée. Cela
empêcherait mon père et ses hommes de mettre la main dessus. Mais, et ces
pauvres orphelins dans la forêt, ne manquent-ils pas de nourriture et de
ressources ? A quoi ressemble cette communauté ? Il faudrait
peut-être que je leur apporte des provisions. Il faudrait aussi que je les
prévienne du sombre projet de mon père pour qu’ils puissent s’organiser et se
sauver. Il faut donc que je parte sur le champ et tant pis pour les légendes de
la forêt qui font froid dans le dos, si ces orphelins ont réussi à y survivre,
ces bêtes ne doivent pas être aussi horribles que ça. Mais qu’est-ce que je
raconte, moi ? Il y a à peine quelques heures je soutenais devant Pierre
que ces légendes étaient bel et bien des légendes et non des réalités. Oui mais
à ce moment-là je ne prévoyais pas de m’approcher de la forêt et encore moins
d’y pénétrer. Et pour Pierre et Yuma, ils allaient certainement s’inquiéter
pour moi. Il faudrait donc que je leur laisse une lettre où je ne dévoile pas
là où je compte me rendre car mon père retrouver ma trace, mais je devrais les
mettre sur ma piste au cas où… et le leur indiquer mais par message codé. Je
reposais rapidement le dossier à sa place, refermais le coffre dans le mur,
puis la porte du bureau et me dirigeais vers ma chambre. Dans le couloir, je
croisais mon père qui avait l’air d’un zombi et qui allait à son bureau pour
terminer ses affaires. J’eu alors très peur qu’il m’eut vu mais il se contenta
de me lancer un simple « bonsoir ma puce ». Il devait avoir tellement
sommeil qu’il n’arrivait pas à voir plus loin que son nez et ne m’avait donc
pas vu sortir de son bureau. J’entrai déterminée dans ma chambre, bien décidée
à aller aider ces orphelins. Et pas n’importe quand, dès ce soir.
Rescapés extrait 8
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...
RépondreSupprimerM.
^^
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